La surdité fait partie des handicaps dits « invisibles ». En effet, si l’on croise une personne
sourde ou malentendante, par exemple dans la rue, nous n’aurons pas forcément
conscience de sa situation de handicap. C’est-à dire qu’elle ne semble, à priori, ni souffrir ni
avoir besoin d’aide. Les conséquences de ce constat sont que ses besoins sont très
largement sous-estimés et négligés. Un paradoxe lorsqu’il est établi qu’aujourd’hui la perte
auditive touche entre 4,5 et 6 millions de personnes en France (1). Et parmi eux, 300 000
Sourds, dont 1/3 pratiquent couramment la Langue des Signes Française (LSF) (2).