Traduction de la vidéo :

Un virus est agent infectieux c’est à dire un microbe.

Le coronavirus est un virus respiratoire.

Il mesure 0.02 microns c’est à dire 0,02 millionième de mètre, il est 20 à 100 fois plus petit qu’une bactérie

C’est un virus à ARN, fait de protéines, de lipides et de son gène.

Les antibiotiques ne fonctionnent pas sur les virus et il n’existe pas d’antiviral efficace contre l’infection par le coronavirus.

En attendant, les mesures barrières limitent la contamination

et la recherche a trouvé un traitement pour nous protéger :  un vaccin à ARN .

Il est composé de petites particules de lipides  (lipides = goutte de gras)

dans lesquelles est introduit de l’ARN (Acide ribonucléique) c’est à dire un  message génétique que transmet le vaccin à nos cellules pour qu’elles fabriquent la protéine SPIKE qui se trouve sur la surface du coronavirus.

L’ARN est fragile, c’est pour cela qu’il doit être conservé à -70 °C

  1. La personne est vaccinée
  2. L’ARN est transporté par les lipides jusqu’à la cellule,  l’ARN entre dans la cellule, les lipides sont ensuite éliminés.
  3. Lecture de l’ARN

Les ribosomes qui travaillent pour la cellule, vont lire l’ARN.

Ensuite, fabrication de la protéine SPIKE .

Puis, l’ARN est éliminé en quelques heures.

Cette protéine SPIKE n’est qu’une partie du virus.

Elle ne rend pas malade.

Anticorps  + Protéine SPIKE = L’anticorps devient spécialiste de la protéine SPIKE

Lorsque l’on rencontre un microbe ou lors d’une vaccination, des anticorps spécialisés sont fabriqués par les globules blancs.
Ces anticorps défendront l’organisme en cas de nouveau contact avec ce microbe.

La protéine SPIKE fabriquée après la vaccination, met en route le système immunitaire qui va produire des anticorps spécialisés.

L’anticorps spécialisé se fixe au virus grâce à la protéine SPIKE

et se fixe aussi aux macrophages qui sont des grosses cellules du système immunitaire pouvant phagocyter c’est à dire digérer/manger des particules étrangères à l’organisme . Ainsi, le macrophage détruit le virus.

Il prévient des symptômes liés à l’infection (fatigue, toux prolongée, douleurs, perte du goût et de l’odorat….) et de ses formes graves (hospitalisation, passage en réanimation et décès).

Plus de 200 vaccins sont en cours de développement avec différentes techniques, dont une dizaine en dernière phase de recherche permettant de connaître leur efficacité.

Les 2 premiers vaccins disponibles en France depuis fin décembre 2020 sont des vaccins à ARN avec une efficacité  entre 90 et 95 %.

Deux injections à plusieurs semaines d’intervalle  sont nécessaires pour le vaccin à ARN

Pour l’instant, la durée de protection par le vaccin est de plusieurs mois.